Des organisations de la société civile gabonaise ont récemment relayé l’information selon laquelle Léa Bongo Valentin, la fondatrice de l’ONG Otima et épouse de l’ancien coordinateur des affaires présidentielles, fils du couple présidentiel déchu Ali Bongo Ondimba et Sylvia, Noureddin Bongo, serait en pleine manœuvre pour échapper à la justice gabonaise. Actuellement « en fuite » à Londres, Léa Bongo Valentin reste pourtant dans le viseur de la justice dans plusieurs affaires de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux.
Dans le cadre de l’audit du patrimoine hôtelier de l’Etat lancé par les autorités de la Transition, son nom est cité abondamment ainsi que celui de son époux, de celui d’Ismaël Oceni, de Maixent Accrombessi . Il s’agit notamment du rachat à hauteur de 26 milliards de FCFA des hôtels le Méridien Ré-Ndame et le Radisson blu okoumé hôtel Palace en 2020. Léa Bongo Valentin serait soupçonnée de changer les noms des comptes contenant l’argent volé pour les mettre sous des faux noms et faire disparaitre certaines entreprises du viseur de la justice gabonaise.
Mais cette justice n’en a pas fini avec l’épouse de l’ancien Chef de fil de la young team, car elle s’intéresse également à l’immense patrimoine immobilier acquis avec l’argent du Gabon dans les quartiers les plus huppés de Londres. Sa dernière apparition publique et officielle remonte notamment la campagne présidentielle d’août dernier, depuis lors elle a disparu des écrans radars suite au coup de Libération.